A à peine 17 ans, Madeleine Larcheron ride les bowl comme personne en France. C’est avec les voisines de son quartier qu’elle débute pour aujourd’hui faire partie intégrante de l’équipe de France aux JO. Dans cette interview pour Nomadeshop, elle nous parle de son expérience dans les bowl, ses meilleurs souvenirs et de son passage aux jeux olympiques.
Sûrement avec mes voisines, sur le trottoir devant chez moi.
Alors le skate park où je suis allée pour la première fois, c'est celui de Capbreton, tout près de chez moi.
Après, j’ai la chance d’avoir découvert énormément de park en voyageant et il y en a plusieurs que j’adore : La Kantera (près des Bilbao en Espagne), Ramputene (un diy en Espagne, pas très loin de chez moi), Channel street (un diy près de Los Angeles), Linda vista (à San Diego).... Et tant d’autres...
On prend beaucoup de vitesse, on cherche les lignes les plus agréables et dans lesquelles les tricks coulent tout seuls.
C’est grisant, parfois un peu effrayant...
Personne, ça m’est venu tout seul... J’en ai fait avec mes voisines, j’ai voulu essayer au park, ensuite, j'ai pris des cours parce qu’il y avait plein de choses que j’avais envie d’apprendre...
Non, je vais en cours tous les jours. Je suis en première et je suis un cursus normal, avec les options scientifiques pour après...
Je vais continuer des études, c’est important, ne serait-ce que pour être libre sur son skate.
Je ne sais pas, ça dépend à quoi on compare ça. Si on n’a pas peur de répéter, de chuter, etc. Non, ça n’est pas dur. En tous les cas pas plus que bien d’autres choses, je pense...
C’est variable, ça dépend du moment, du park, de l’humeur. J’aime beaucoup les fsmith.
Ça dépend des gens, j’ai l’impression que généralement les chutes sont quand même plus ou moins sous contrôle. Les vraies grosses chuttes incontrôlables font mal, mais la plupart du temps, c'est sans conséquences.
Je trouve que proportionnellement à la prise de risque, les vraies blessures sont quand même limitées, non ?
Je ne me suis jamais rien cassé en skatant par exemple !
Il y en a beaucoup trop et de natures tellement différentes que je ne peux pas en citer un, ça pourrait être une compétition à La Kantera, ça pourrait être un après-midi sur un diy avec des amis, ou bien une grosse session ou tout se déroule comme je veux !
Être persévérant, le skate, c'est assez ingrat, avant de voir des progrès, il faut un peu donner de sa personne. Alors le mieux est de s’entourer de bons amis, et même les moments où rien ne passe deviendront des bons moments.
J’en tire que le skate reste une véritable famille quelles que soient les conditions dans lesquelles on le pratique. La joie d’être ensemble, de réussir à faire ce que l’on voulait, de voir ses amis réussir, ça marche aussi bien au bord d’un trottoir que sur un park de JO.
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